Cuba Si France Provence

Accueil
L'association
Nos actions
Comprendre Cuba
Liens
Galerie

Cubarte - Hier,[24 janvier 2006] plus d'un million de havanais ont défilé sur le Malecón (l'avenue de bord de mer), face au Bureau d´Intérêts des Etats-Unis de Cuba, pour manifester leur indignation suite aux récentes provocations de ce siège diplomatique ainsi qu´à la libération imminente aux USA du terroriste le plus cherché de l´hémisphère occidental : Luis Posada Carriles.


Photos Raul Lopez et Arnoldo Santo pour Granma

En Europe certains pourront se demander ; où ? En Asie ils pourraient dire ; qui est-ce ? En Afrique ces nouvelles n´arrivent pas... en aucun cela est la faute de ces peuples, vu que les moyens d´information sont le fief des transnationales.

Nous cubains, nous savons qu´il s´agit de l´agent de la CIA, un tortionnaire, assassin et « capitaine araignée » le plus répugnant de ce continent, avec des comptes en suspens dans « plus de quatre » pays, pour utiliser une expression créole...

Nous cubains, nous savons que notre marche, comme de nombreuses antérieures, est nécessaire pour que l´aventurière administration étasunienne ne croie pas, ni pour un seul instant, que ce peuple va ôter son appui à Fidel et renoncer à la défense de la souveraineté de sa patrie.

Nous cubains, nous savons que le carburant dépensé ce jour l'a été pour éviter, avec cet exemple d´unité nationale, que l'armée impériale ose assombrir les maisons cubaines, avec la disparition de mères, de pères et d'enfants, qu´eux déclareront ensuite « des victimes collatérales ».

Nous cubains, nous savons qu´il y a 47 ans commença sur cette terre non seulement un projet de nation nouvelle, mais la semence du projet de la Nouvelle Civilisation Américaine qui germe robuste aujourd´hui, celle de toutes nos langues, de toutes nos cultures, de toutes nos origines et de toute notre histoire, de l´Amérique altruiste, charmante, fraternelle, solidaire...

Nous cubains, nous avons la culture de la résistance et de la lutte, nous ne nous considérons pas prophètes, mais nous avons prouvé la saveur de l´utopie et nous sommes disposés à payer très cher l'insolence de nous arracher notre paradis terrestre. Sachez que nous ne devons pas notre prospérité naissante à la spoliation de certain, au contraire, le peu que nous avons, nous le partageons, en sont témoins les peuples du Venezuela et du Pakistan, pour ne citer que deux exemples.

Rappelons donc aux peuples du monde, en citant Marti, que: «Le respect d´un peuple étrange et puissant, n´est jamais obtenu par la supplique agenouillée, il s´atteint, vaste et passionné par la détermination visible d´obtenir la liberté, et la capacité visible d´unir et d'administrer les éléments suffisants pour y parvenir».1

Raul Ernesto Colon Rodriguez

 

Notes:

1 « Las expediciones y la Revolución », « Patria », New York, 6 août 1892, t.2, p.94.

 

Source: CUBARTE