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Tiré du Nuevo Herald du 21/06/05 :

(http://www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/11949887.htm?source=rss&channel=elnuevo_cuba)

Traduction personnelle (original en espagnol à la suite)

 

Polémique à Washington pour l'avion qui diffuse de signal de TV Marti

RUI FERREIRA

 

El Nuevo Herald

Cela fait quelques semaines que Washington est la scène d'une discrète bataille au sujet de l'avionC-130 qui diffuse TV Martí hebdomadairement sur l'Ile et qui implique les Secrétaires d'État et de la Défense

Il semblerait que le Secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, dont le ministère est propriétaire de l'appareil, veut le récupérer pour les opérations en Irak et en Afganistan, pendant que la Secrétaire d'État, Condoleezza Rice, s'y est opposéee fermement et a influencé la Maison Blanche à ce sujet.

 

L'appartil a commencé à voler en août de l'année passée, mais selon ce

qu'ont admis des diplomates états-uniens au Nuevo Herald, le gouvernement

de l'Ile a eu un certain succès dans le brouillage des diffusions parce

qu'elles continuent à se faire sur les fréquences habituelles qui sont

habituellement brouillées.

 

Cette semaine, au courant de la polémique et précoccupée par son possible

dénouement, la députée Ileana Ros-Lehtinen a écrit plusieurs lettres au

président George W. Bush et à la secrétaire Rice.

 

"Je vous félicite pour' vos efforts" antiterroristes, "mais je vous écris

dans ce contexte pour vous manifester ma préoccupation causée par des

informations selon lesquelles le Ministère de la Défense veut utiliser à

d'autres fins le (avion) C-130 Commando Solo qui est actuellement dedié à

des activités reliées à Cuba", a écrit la députée dans une lettre à Bush.

 

"Nous ne pouvons, ni ne devons oublier la menace que représente la

dictature de Castro dans notre zone d'influence", pour laquelle l'avion

"est un instrument critique dans la mise en place de ce plan [...] et nos

efforts pour précipiter la fin du régime castriste et amener une transition

vers la démocratie dans l'Ile", a dit Ros-Lehtinen.

 

Dans la lettreà Rice, la députée républicaine rappelle comment quelques

semaines après les attentats terroristes de septembre 2001, fut arretée

l'analyste du Pentagone, Ana Belén Montes, qui espionnait pour le compte de

Cuba, précisémment parce que ses rapports "pouvaient être envoyés à ceux

qui se trouvaient impliqués dans des activités terroristes contre les

États-Unis'.

 

Selon des sources du Capitole à Washington, le différend entre Rumsfeld et

Rice a pour base une appréciation différente sur la façon de régler le

dossier de l'Ile.

 

Pendant que la Secrétaire d'État est connue pour ses dures critiques contre

le régime cubain, le ministre de la Défense a été moins radical sur ce

sujet.

 

"Si nous regardons les choses dans leur perspectives, jusqu'à maintenant le

Pentagone n'est pas revenu en arrière sur la menace cubaine. Au mieux il

n'a pas changé de position ou n'a pas voulu change de position", a dit une

des sources du Nuevo Herald.

 

En 1998, le Pentagone a publié un rapport dans lequel il soutenait que le

régime de l'Ile ne représente pas une menace militaire pour les États-Unis.

Le rapport a été fortement contsté par des analystes et des exilés qui

s'opposent au gouvernement cubain, particulièrement après la révélation que

Belén Montes a participé à sa rédaction et a pu infuencer ses conclusions.

 

Mais une rapide consultation des quelques déclarations de Rumsfeld sur

Cuba, on constate que depuis qu'il est arrivé au OPentagone, il n'a pas

montré une préoccupation particulière sur une possible menace militaire

cubaine.

 

Dans une entrevue à la chaîne Univision en février de l'année dernière,

Rumsfeld a dit ouvertement que le conflit avec l'Ile devait être reglé

diplomatiquement.

 

" Ceci est quelque chose qui a toujours été geré par la diplomatie. Je sais

que sous plusieurs adminstrations, le gouvernement a étudié diverses

politiques qui montraient notre position", mais " je crois aussi qu'il ya

des choses différentes dans des situations différentes".

 

Quand en avril 2003 il lui a été demandé directement s'il était en faveur

d'une invasion de Cuba, le ministre de la Défense a dit que "nous ne

pouvons faire en sorte que tous dans ce monde vivent de la même façon que

nous".

 

"Dans un monde compliqué il y a des pays qui vivent de façons différentes,

et ce n'est pas pour autant une raison pour les États-Unis d'essayer de les

autres soient comme nous" a-t'il ajouté.

 

Et, aussi récemment que le 5 mai, quand durant la conférence annuelle du

Conseil des Amériques à Washington, quelqu'un s'est interessé à son opinion

sur la situation dans l'Ile, Rumsfeld n'a laissé de place à aucun doute.

 

"Bon, vous savez, nous regardons autour de nous dans le le monde et nous

voyons qu'il y a des cubains dans ce pays, dans beaucoup de pays. Et ils

sont intelligents, travailleurs et énergiques. Et je me rappelle toujours

quand Castro est arrivé [au pouvoir], et je parie que vous aussi vous allez

vous rappeler quand il partira'', a dit le ministre de la Défense.

 

 

 

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Philippe Le Roux

Analyste Internet

Associé

V(DL)2 Inc.