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RAPPORT DE CUBA SUR LA RÉSOLUTION 59/11 DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES
« Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis d'Amérique »

1er août 2005

INTRODUCTION

Le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les Etats-Unis d'Amérique, le plus cruel et le plus prolongé jamais appliqué dans l'histoire de l'humanité, fait partie intégrante de la politique hostile et agressive de leur gouvernement contre le peuple cubain. Il vise, selon l'objectif défini dès le 6 avril 1960, à détruire la Révolution cubaine en provoquant « le désenchantement et le découragement par l'insatisfaction et les difficultés économiques… », et en refusant « des financements et des livraisons à Cuba, ce qui réduirait les salaires réels et les revenus monétaires, et provoquerait donc la faim, le désespoir de la population et le renversement du gouvernement… »

Le blocus constitue aussi un composant essentiel de la politique de terrorisme d'Etat que les différentes administrations étasuniennes ont appliquée d'une façon silencieuse, systématique, accumulative, inhumaine et impitoyable contre la population cubaine, sans distinguo d'âge, de sexe, de race, de croyance religieuse ou de position sociale.

Cette politique appliquée et renforcée par dix administrations étasuniennes successives constitue par ailleurs un acte de génocide, aux termes de l'alinéa c) de l'article II de la Convention de Genève pour la prévention et la répression du crime de génocide, du 9 décembre 1948, et donc une violation du droit international. Cette Convention définit à ce titre les « actes… commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux », et envisage comme tel la « soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ».

Le blocus est un acte de guerre économique. Aucune norme du droit international ne justifie le recours à un blocus en temps de paix. Dès 1909, la Conférence navale de Londres avait défini que « le blocus est un acte de guerre » utilisable uniquement entre belligérants......

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La Havane, 02.11.05 Mis à jour le 06/11/2005

Les délégations de 23 Etats membres de l'ONU ont enrichi de manière substantielle le rapport intitulé « Nécessitée de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis d'Amérique contre Cuba » qui sera présenté prochainement à l'Assemblée générale des Nations unies.

La République populaire de Chine indique dans ses commentaires sur ce rapport que le blocus US contre Cuba vise à entretenir la tension entre deux nations voisines et à infliger des difficultés et des souffrances au peuple de Cuba, notamment aux femmes et aux enfants.

La Chine relève aussi que la souveraineté et l'égalité entre les nations ainsi que la non ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats sont des principes régissant les relations internationales qui doivent être respectés de manière rigoureuse.

Après avoir précisé que le blocus US contre Cuba « a duré trop longtemps », la Chine rappelle que « chaque pays a le droit de choisir son propre système social et son mode de développement ».

Pour sa part, le Venezuela signale que le blocus US contre Cuba est « un acte unilatéral de force qui viole le système juridique international régissant les échanges économiques, commerciaux et financiers entre les nations ».

Le Bélarus exige dans ses commentaires la fin immédiate du blocus US en indiquant que la levée des mesures anticubaines de Washington ouvrirait probablement la voie à une normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

De son côté, la Russie réaffirme encore son opposition systématique à l'application de mesures discriminatoires, à caractère extraterritorial et unilatérales et exige aussi la levée immédiate du blocus US.

Conformément à son opposition de principe au blocus économique, commercial et financier que les Etats-Unis imposent contre Cuba, la Syrie rappelle pour sa part que le principe d'égalité souveraine entre les Etats, la non ingérence dans les affaires intérieures ainsi que la liberté du commerce international et de navigation doivent être respectés.

Parmi la vingtaine de pays qui se sont prononcés contre le blocus US dans leurs commentaires sur le rapport intitulé « Nécessitée de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis d'Amérique contre Cuba » se trouvent aussi la Grenade, l'Iran, la Libye, la Jamaïque, le Belize, la Malaisie, la Namibie, le Nauru, la République démocratique du Congo, la République populaire démocratique de Corée, le Laos, le Saint-Marin, l'Afrique du sud, le Soudan, le Burkina Faso, le Cambodge, le Vietnam et le Zimbabwe.